À Madagascar, la fête de l’indépendance et les lampions vont de pair. Généralement réalisés tout blanc, tout rouge, tout vert ou en blanc - rouge - vert, les lampions malgaches sont d’un design très simple et original. Ils sont faits en papier, et muni d’une bougie à l’intérieur.

“Arendrina”, le lampion “vita malagasy”

La célébration de la fête nationale bat son plein durant tout le mois de juin. Des jeux, des animations diverses sont organisés dans de nombreux quartiers et surtout dans les grandes villes. Dès le début du mois, on fait place à la vente de pétards, de feux d’artifices, de fusées et d’Arendrina.
”Arendrina” est le nom donné au lampion en papier fabriqué par les artisans malgaches.
Ce type de lanterne se distingue par son originalité. Le design est très simple, mais a tout pour plaire.

Il est proposé en différentes formes et tailles (PM, MM, GM, rond, carré, rectangle, en forme de poisson, etc.). Il y en a pour tous les goûts. De plus, les tarifs sont très abordables.

La fameuse anecdote

Le port des Arendrina est de coutume pour marquer l’heureux événement : la fête de l’indépendance. On peut dire que c’est un moyen originel de témoigner la joie, l’allégresse, voire l’excitation. Mais, pourquoi cet engouement ?
Ces lampions bien illuminés de l’intérieur symbolisent la victoire, qui a coûté cher aux malgaches. En effet, le combat a été très rude et a duré beaucoup d’années. Le chemin a été rocailleux et parsemé d’embûches.
La flamme de bougie signifie que dorénavant, on fait place à la lumière, synonyme d’un meilleur avenir pour Madagascar. Cela signifie également que l’obscurité est définitivement chassé. Il en est de même pour les mauvais esprits et tout ce qui est insignifiant. Les ancêtres malgaches croyaient pertinemment que le feu est l’arme fatale pour éloigner les mauvaises ondes. On continue à y croire et à souhaiter que demain sera toujours meilleur.

Pour certains compatriotes, porter les Arendrina est un acte qui connote la fierté d’être indépendant, l’amour pour la patrie, la volonté de se révolter contre toute forme d’injustice…

“Arendrina taratasy o.. May, may, may !” (Oh lampion en papier, brûle, brûle, brûle !) (Pour plus de lumière, certainement…). Un chant connu des malgaches depuis toujours, une mélodie que chantent les enfants avec gaieté, lampion made in Madagascar à la main.

La parade des petits et des grands

Traditionnellement, à Madagascar, la veille de la fête nationale (donc le 25 juin), les enfants et leurs parents, les jeunes et personnes âgées marchent dans les rues, à la tombée de la nuit, avec leurs lampions de papier allumés grâce à une bougie, en direction de la place publique ou d’un lieu quelconque de leur choix. C’est un joyeux cortège qui se forme ! Il s’agit même d’un véritable symbole de patriotisme.
La parade des Arendrina tient à cœur de tous les adeptes de la fête nationale, et bien sûr, de tous les malgaches. Aussi, dans la soirée du 25 juin, les rues sont très animées, jusque tard dans la nuit. Tout le monde prend plaisir à faire de ce moment un instant mémorable. Tout le monde s’amuse. La joie et la bonne ambiance sont au rendez-vous.
On se donne rendez-vous pour apprécier les animations diverses et les feux d’artifice
Notons qu’il n’y a pas d’âge pour cela. Les petits en sont tout excités, tandis que les grands se retrouvent entre joie, excitation et nostalgie.
Le joli spectacle que forme le cortège est tout simplement M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E.
L’envoi des feux d’artifice est programmé dans la même soirée, vers 19h00.