La littérature malgache est prônée par plusieurs poètes doués et passionnés. Dox en fait partie. Il a su apporter sa contribution et son talent pour le plaisir des amateurs de la poésie malgache et la renommée de Madagascar. Il était non seulement une belle image de la culture malgache, mais aussi un grand amateur de la culture française.

Sa biographie

Son vrai nom est Jean Verdi Salomon Razakandraina.
Il est né en 1913 à Manakavaly, et décède en 1978. Il grandit dans la ville d’Antsirabe, au sein d’une famille aisée et chrétienne.
Il se marie avec Perle Razanabololona en 1943. Ensemble, ils eurent cinq enfants (deux d’entre eux décèdent vers les années 1950).
Ce poète malgache était une personne qui faisait de sa plume une de ses principales raisons de vivre. Il faisait partie des fondateurs de l’U.P.E.M (Union des Poètes et Écrivains Malgaches).
Par amour pour sa patrie, il rejoignit le MDRM (Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache).

L’art dans le sang

Dox était un homme polyvalent, un des plus talentueux qui fait la fierté des malgaches. Il ne manquait jamais d’inspiration pour écrire des poèmes, des pièces de théâtres, des textes de chansons ou encore des récits publics. Il a suivi une formation artistique, pour aiguiser ses compétences.
Il se sentait merveilleusement bien dans la peau d’un poète, d’un peintre, d’un musicien, d’un compositeur et même d’un dramaturge.

Des ouvrages singuliers

Dans ses écrits, Jean Verdi Salomon Razakandraina parle particulièrement des luttes populaires (notamment des années 1947 et 1972). Ce poète célèbre évoque l’amour, le romantisme, l’exaltation, la rêverie, la nostalgie, la mort, la nature… Il a d’ailleurs été appelé comme le “Baudelaire” malgache, le “Verlaine” de Madagascar.
Au début, ses poèmes étaient publiés dans des journaux, puis dans des recueils. Il a rapidement été apprécié. C’est à ce moment-là qu’il est devenu célèbre.

Voici un listing de ses ouvrages :

  • Ny Hirako (1940)
  • Izy mirahavavy (1946)
  • Hira va (1948)
  • Solemita (1949)
  • Rakimalala (1955)
  • larivo (1956)
  • Voninkazon'ny Tanteraka (1956)
  • Ny Fitiavany (1957)
  • Apokalipsy
  • Izy mirahalahy (1958)
  • Fahatsiarovan-tena (1958)
  • Amina Batsola (1958)
  • Mavo handray fanjakana (1958)
  • Telomiova (1960)

En 1971, il a écrit son premier et unique recueil en français : Chants Capricorniens, publié l’année 1991.

Il a également traduit de populaires pièces de théâtres comme : Le Cid (Corneille), Andromaque (Racine), etc. Il en est de même pour les poèmes de Victor Hugo et de Ronsard.